Extrait n°1
La crise n’a jamais cessé, parce qu’en réalité, la démocratie capitaliste a peu à peu été vampirisée par les libéraux. Or ceux-ci n’œuvrent qu’en apparence pour le développement de la démocratie. Leur véritable intention est de la remplacer par la dictature. Il s’ensuit que la crise qui s’est produite n’était pas un passage obligé dans le processus démocratique causé par la mondialisation, mais une tactique sciemment planifiée, nourrie dès le départ par le mensonge le plus délibéré, pour imposer la dictature. Justement, nous sommes arrivés au moment de la crise où la démocratie doit être remplacée par la dictature.
Dès lors, ma ligne de défense sera claire : je reconnais être complotiste. Je ne cherche pas à exhiber mon positionnement comme un titre de gloire. Je pense, grâce à ce biais interprétatif, réussir à retrouver la vérité. Si l’on s’en tient à la ligne officielle et académique, on ne peut que passer à côté de la véritable identité du libéralisme, dont je prétends qu’il nous dirige en nous faisant croire qu’il est l’expression de la liberté et de la démocratie ?
On atteint alors le véritable visage du libéralisme, qui est à entendre comme la programmation par une petite élite, issue du monde anglo-saxon, d’une stratégie ayant pour fin d’asservir l’homme de manière éternelle. L’originalité de ce projet ne tient pas dans la volonté d’instaurer la dictature de manière durable, les tentatives précédentes ayant toujours échoué jusqu’à présent, depuis le mythe de la tour de Babel jusqu’aux fascismes du 20e siècle. Mais c’est la première fois dans l’histoire que la dictature tient l’occasion d’intervenir au niveau mondial.
Extrait n°2
Commençons notre rétrospective en partant des accords de Yalta, qui a engendré la partition du monde en deux blocs rivaux et irréconciliables, les USA d’un côté, l’URSS de l’autre, l’Ouest et l’Est. On se trompe en validant cette présentation officielle, car elle défend la thèse selon laquelle l’opposition intervient entre les capitalistes et les communistes. C’est oublier que le libéralisme a été considéré comme réductible au capitalisme, parce qu’il en faisait partie, alors que c’est tout l’inverse qui est vrai. Il est fondamentalement l’ennemi du capitalisme.
Alors que le capitalisme désigne une certaine organisation de l’entreprise aux fins de développer la croissance économique et de promouvoir le niveau de vie des peuples, il est capital de comprendre que le libéralisme use de la liberté comme d’un cheval de Troie pour imposer l’oligarchie de forme financière. Nous voyons ainsi que l’opposition entre communisme et capitalisme n’est pertinente que si l’on ajoute que le capitalisme comprend en son sein une idéologie qui lui est fondamentalement divergente, le libéralisme. Autrement dit, le libéralisme est à entendre comme l’ennemi intérieur du capitalisme, et non comme une de ses principales variantes, bien qu’il se présente comme tel.
Certes, après la Seconde Guerre mondiale, il se garde de se présenter à visage découvert. Il a trop besoin des bienfaits que le capitalisme lui prodigue pour s’en démarquer. Il préfère s’employer à accroître son influence en son sein, en s’attachant à promouvoir l’idée de la liberté dérégulée comme le complément idéologique à la démarche capitaliste, qui elle s’en tient au terrain économique. Nous tenons avec ces précisions l’indication qui nous explique comment le libéralisme en est venu à s’imposer comme l’expression la plus performante du capitalisme. Dès lors, ma revendication d’utiliser le complotisme comme technique d’interprétation historique prend tout son sens. En effet, il est le seul à permettre de comprendre notre époque, parce qu’il est le seul qui interprète le libéralisme en ces termes. Voyons comment il s’y est pris pour réussir son coup de force masqué, puisque c’est l’objectif auquel nous parvenons.
À la Libération, les capitalistes profitent du rejet unanime de la dictature, après les dégâts catastrophiques occasionnés par les fascismes, dont sa forme la plus virulente le nazisme, pour imposer la décolonisation au nom de la démocratie. Les libéraux s’étranglent, eux qui sont l’expression idéologique de l’Empire britannique depuis au moins le 18e siècle. Mais ils sont contraints de faire profil bas vu le contexte. La meilleure ruse qu’ils trouvent consiste à remplacer leur empire politique en force financière et monétaire centrée autour de la City de Londres. Grâce à ce stratagème, l’impérialisme existe sous une forme qui ne risquera plus d’être condamnée par les capitalistes favorables à la démocratie, car elle n’est plus détectée par leurs radars inquisiteurs.
Mais les libéraux savent qu’ils ne peuvent rester indéfiniment tapis dans l’ombre du capitalisme et qu’ils devront tôt ou tard en prendre le contrôle s’ils veulent dominer le monde. Pour ce faire, ils vont utiliser le communisme comme l’alibi qui leur permettra d’éteindre la méfiance que les capitalistes ne pourraient nourrir à leur égard. Forts de cette ruse, ils auront les coudées franches pour évincer les capitalistes sans que ceux-ci s’y attendent.
Extrait n°3
Ce n’était pas par hasard que Trump avait été élu, mais parce qu’il représentait le visage de la faction minoritaire de l’oligarchie anglo-saxonne qui se soulevait contre la dictature mondiale que les libéraux voulaient instaurer. Ces oligarques dissidents proposaient comme alternative le souverainisme, avec la réindustrialisation des USA et l’abandon de la guerre contre le terrorisme.
Leur ambition finale était d’amener une autre mondialisation que celle que les Anglo-saxons nommaient mondialisme et qui correspondait à la dictature globale prenant le nom de Nouvel Ordre Mondial (NOM). Ils étaient certes pour l’oligarchie et pour l’impérialisme de facture ultralibérale, mais c’était en défendant le retour aux politiques menées par les États-Unis dans les années 70, c’est-à-dire celles qui tenaient compte de la prospérité des peuples. C’était ainsi que les souverainistes derrière Trump entendaient restaurer pour les Américains le meilleur niveau de vie dans le monde et la puissance de leur industrie, qui était la première jusqu’à la fin du 20e siècle.
Les résultats furent mitigés, car Trump ne disposait pas d’assez de pouvoir dans les institutions pour mener à bien ses réformes. Sur le plan de la guerre contre le terrorisme, il ne tarda pas à mettre un terme au conflit sanguinaire en Syrie. Mais pour le restant de son programme, notamment le point crucial de la réindustrialisation, il fut mis en échec par les mondialistes. En particulier, ils s’échinèrent à lui mettre des bâtons dans les roues avec le scandale, inventé de toutes pièces, du Russiagate, selon lequel c’était grâce à l’ingérence russe qu’il avait été élu.
Dans le fond, bien que les médias s’employassent à le discréditer du mieux qu’ils le pouvaient, en n’hésitant pas à le traiter de cinglé, stupide et raciste, la virulence de la réaction peinait à cacher le vent d’inquiétude que sa politique faisait souffler dans les chancelleries occidentales, où l’on commençait à se demander s’il n’allait pas réussir à rendre le projet mondialiste inapplicable.