PAROLES D’HOMME ET CULOTTES COURTES (Max Heratz)

PAROLES D’HOMME ET CULOTTES COURTES de Max Heratz

Les années soixante vues à travers les yeux d’un môme d’une dizaine d’années, d’un gone en région lyonnaise avec des drames, des fous rires, des personnages atypiques.

Je ne regrette rien de cette époque, des années difficiles pour une famille d’ouvriers et ses cinq enfants avec les rixes, les crans d’arrêt qui clic, qui clac, qui effraient. Blousons noirs, racket en tout genre, il était des quartiers dans lesquels il valait mieux ne pas s’aventurer. Moi je n’avais peur de rien, non pas parce que j’étais un héros mais tout simplement parce que j’étais inconscient Malgré tout j’ai tissé des liens d’amitié avec des gamins peu fréquentables. Plus tard, devenus adultes, certains passeront de longues années derrière les barreaux après avoir défrayé la chronique quand ils n’y laisseront pas leurs têtes alors que d’autres se rangeront des voitures volées.

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Ce livre est le pilote d’une saga.
Antoine, fils d’ouvrier, vit dans un pavillon de la banlieue lyonnaise. D’un côté se trouvent les maisons bourgeoises avec les fils de bonne famille avec qui il se lie d’amitié, de l’autre côté il y a les HLM avec les voyous avec lesquels il se lie également d’amitié malgré les bagarres qui peuvent éclater mais qui sont vite oubliées sitôt qu’elles sont terminées.
Cette ambivalence de l’amitié, Antoine va la cultiver durant toute sa vie et dans le 3e volume (à paraître) on retrouvera cet enfant devenu un chef d’entreprise lyonnais qui utilisera les carnets d’adresses des ses amis bien nés pour faire prospérer son affaire mais qui fera également appel aux mauvais garçons qui sont restés du mauvais côté de la barrière afin d’évincer la concurrence. Malgré tout, il sera aimé par les gens et bon nombre d’entre eux rêvent de travailler dans son entreprise où sa générosité en matière salariale n’est un secret pour personne; même la femme de ménage est payée au-delà du smic!
C’est vraiment une saga palpitante à suivre.