Vous n’irez pas tous au Paradis (POCHE) de Max Heratz
Vous ne connaissez pas Leybent, petite ville des environs de Wichita ? Le FBI non plus n’en avait jamais entendu parler jusqu’à cette série de meurtres qui ébranla la quiétude des habitants de cette Amérique des grandes plaines. Secrets et chantages étant soigneusement gardés, nul ne s’attendait à ce que leur petite ville fasse la Une des journaux. En effet, cette paisible bourgade montre un nouveau visage avec l’émergence de violence, drogue, prostitution et bien pire encore. Le chaos s’installe lorsque l’agent fédéral David Renay et son équipe découvrent à la ferme maudite un corps atrocement mutilé dans une démoniaque mise en scène.
Ce livre relate la naissance d’un des plus grands tueurs en série de tous les temps. On entre dans sa tête et on devient ses yeux. Glaçant de terreur. Âmes sensibles s’abstenir. Estelas Éditions
Auteur :Max Heratz
ISBN papier 9791093167657 – ISBN eBook 9791093167527
Format poche11 x 18 – 512 pages – 12.90€
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J’ai adoré ce livre. On est vite pris dans l’intrigue, et on veut connaître la raison à tout ce massacre.
Âme sensible s’abstenir par contre, certains passages peuvent être » choquants ».
Comme demandé par l’auteur lorsque j’ai acheté ce livre, je laisse mon avis. J’aurais aimé qu’il soit honnête et nous avertisse de la violence de son écriture, d’autant plus qu’il m’a conseillée de l’acheter pour mon fils de 14 ans! Au bout de trois pages, ce dernier m’a demandé mon avis car il trouvait le début vulgaire. Je suis choquée que l’auteur ait pu me vendre ce livre pour un adolescent!
Je n’ai pas aimé, beaucoup trop violent pour moi.
Normalement j’avertis les lecteurs du caractère violent de ce livre. Je propose toiujours 2 Thrillers:
1- Ad Vitam Aeternam de Roger Peyrot en spécifiant qu’il s’agit d’un thriller tout public voire d’un bon polar,
2- Vous n’irez pas tous au Paradis, de moi-même, Max Heratz, en précisant qu’il s’adresse à un public averti en mettant en garde les lecteurs contre le caractère violent de cet ouvrage. Je trouve étrange de ne pas vous l’avoir présenté comme tel. Je suis vraiment navré de votre déconvenue que je ne m’explique pas.
Cher Max,
A titre liminaire et pour éviter tout malentendu, chose qui arrive régulièrement par écrit lorsque les jeux de la voix et de la gestuelle n’interviennent pas, je tenais à préciser que ce message de lecteur à auteur a pour unique but de vous faire part de mon enthousiasme et de ma reconnaissance qui découlent de la première lecture de l’un de vos ouvrages (« Vous n’irez pas tous au paradis »).
Malgré cet ouvrage qui m’a tenu en halène jusqu’au bout (j’en parlerai ensuite), c’est surtout la lecture des premières pages de « Je t’aime moi non plus » qui me pousse à vous écrire, un peu comme Wélia débute sa relation avec Max (d’où l’importance de lever tout malentendu dès le début…).
Vos deux ouvrages débutent sur les chapeaux de roues : une entrée directe dans le vif du sujet. C’est donc lors des premières pages de « Je t’aime moi non plus » que l’on se pose cette question : le personnage qui porte le nom de son auteur fait-il référence à un quelconque vécu ? On l’espère car le thème abordé mérite certaines connaissances et expériences… Bien que l’imagination faisant beaucoup, il faut pouvoir la nourrir, ce qui semble être le cas. Cependant, si « Je t’aime moi non plus » n’est que pure fiction, alors, Max ou Max, vous faites illusion à merveille.
Pourquoi un tel ouvrage m’enthousiasme à ce point ? A titre personnel, ses premières pages dont la lecture arrive dans une période de rupture très difficile avec une femme exceptionnelle (pour ne pas dire « Maître » en référence à votre livre), m’ont remué, au sens positif du terme. Outrepassant une misogynie totalement absente chez moi, votre Max, homme dominant, a su me remonter le moral, me redonner confiance (« le mec déconne à plein tube : il se sert d’un bouquin comme thérapie !»). Il a su décrire les relations hommes-femmes et surtout le caractère et l’attente de chacun à merveille. On a qu’une envie, poursuivre rapidement la lecture.
J’ai souvenir de notre rencontre et, à l’annonce de ma date d’anniversaire (la même que la vôtre Max) et de mes signes astrologiques, vous aviez deviné et soulevé une partie de ma personnalité cachée sans ce que nous nous connaissions. Et me recommander votre ouvrage sachant qu’il me plairait prouve à quel point vous voyez clair en l’humanité.
Comme je le disais, « Vous n’irez pas tous au paradis » a été un pur moment de bonheur : simple et efficace. Le mot simple n’est pas péjoratif, bien au contraire. Ce livre a eu besoin ni d’être long, ni d’un style soutenu, ni rempli de fioritures ou de litanies de descriptions pour être un régal à la lecture. Un savoureux mélange de violences, de sexe, d’émotions, d’amour, d’humour, d’action, de relations ambiguës, de retournements de situations vous attend dans ce livre. Le dénouement est à l’opposé de la déception apportée par bon nombre de romans. La décadence présente ne vous dégouttent pas. La violence décrite ne vous effraie pas. Un thriller mené tel Tarantino mène ses meilleurs films avec des zones d’ombre éclaircies au moment propice.
Je ne sais si je devais publier ce message de manière publique pour vous faire bonne pub, car ce serait amplement mérité. Comme je le disais, je tenais simplement et humblement à vous remercier…. pour tout.